AIRE DE LAVAGE MOBILE Pack R Mettez-vous aux normes pour la gestion de vos effluents phyto avec un budget serré : découvrez notre aire de lavage mobile Pack R
Communiqué de presse Mars 2022 Oceania Environment 2022

CONCEVOIR UNE AIRE DE LAVAGE-REMPLISSAGE DES ENGINS ET PULVERISATEURS

CONCILIEZ PREPARATION ET PREVENTION

Le choix le plus simple pour respecter la réglementation (arrêté du 12 septembre 2006) qui impose de « ne pas rejeter les eaux usées (eaux de rinçage, bouillie, fond de cuves) dans le milieu » est une aire de lavage.

La conception d’une aire de lavage à usage mixte doit permettre le lavage de matériel, le remplissage, le rinçage et de lavage du pulvérisateur. Elle peut également être utilisée comme poste de remplissage de carburant.

Elle doit :

  • Rendre ces opérations confortables et se doit donc d’être fonctionnelle.
  • Elle doit également sécuriser les risques vis-à-vis de l’environnement, vis-à-vis des utilisateurs et enfin répondre à la réglementation en vigueur.

En effet, les phases de préparation des bouillies/remplissage pulvérisateur sont la principale source de pollution accidentelle et de remplissage de carburant des engins sur les exploitations viticoles, agricoles, arboricoles, maraichères, autres espaces verts (golfs), mais aussi toute autre usage de ce type, comme le carénage des bateaux, points essence des transporteurs etc…qu’il s’agisse de produits conventionnels ou dits « biologiques » (soufre, cuivre).

Aucun de ces produits n’est anodin sur le sol et les ressources en eau. (Le cuivre par exemple détruit rapidement la vie biologique (ver de terres par ex ) dans le sol. Dans le sol, le cuivre s'accumule dans les premières couches du sol (10 cm) où il devient toxique pour la micro faune et flore du sol (vers de terre, champignons, bactéries…), avec des niveaux très différents certes.

Les certifications type HVe incitent fortement à une gestion des effluents phytopharmaceutiques raisonnée (rejet à la parcelle avec une dilution de 6 fois le volume) -cela suppose d’utiliser, stocker, transporter l’eau et faire la dilution avant le rejet. Cette solution si elle apparait économique est peu pratique.

La solution : s’équiper d’une aire de remplissage : cela permet :

  • De réduire ou de contrôler les problèmes éventuels.
  • Et par exemple d’aller plus facilement vers une certification type Hve (3 points sur 10 par ex (sous réserve)

Il faut qu’elle soit simple à mettre au point, et pratique.

Cet aménagement devient aujourd’hui indispensable pour sécuriser la manipulation et l’utilisation des produits phytosanitaires, tout en facilitant le travail. Lors du remplissage du pulvérisateur, les produits phytosanitaires sont sous forme concentrée.

 

Il faut donc être vigilant pour éviter tout incident :

  • Retour de bouillie dans le circuit d’eau,
  • Cuve qui déborde,
  • Formation de mousse,
  • Renversement d’un bidon qui glisse des mains…

Ces incidents potentiels sont autant de risques pour l’utilisateur et pour la préservation de son environnement-que la cause en soit :

  • Accident,
  • Maladresse,
  • Manque de vigilance…

 

Cela engendre les pollutions ponctuelles les plus importantes.

Evitez les et contrôlez les avec l’aménagement d’une aire de remplissage ou de lavage pour :

  • Sécuriser toutes ces phases,
  • Préserver la ressource en eau
  • Et surtout faciliter le travail de l’applicateur.

A chaque exploitant de construire l’aire de lavage/remplissage qui sera la mieux adaptée à ses contraintes :

  • Surface disponible,
  • Emplacement du local de stockage des produits phytosanitaires,
  • Taille du/des pulvérisateur(s) et /ou engin(s).

Il s’agit en effet de concilier :

  • Exigence environnementale,
  • Praticité,
  • Faible coût
  • Et facilité d’aménagement.

On peut concevoir l’aire de remplissage/lavage de 2 façons :  sous abri ou extérieur.

  • L’avantage d’une aire sous abri est qu’il n’y a pas besoin de gérer les eaux pluviales -mais en revanche le bâtiment devra être assez haut et large pour la circulation des engins et pulvérisateurs à laver ou remplir.
  • Dans le cas d’une aire à l’’extérieur, un système d’évacuation des eaux de pluie devra être prévu

Les questions préalables à la construction d’une aire de remplissage/lavage/gestion des effluents phytopharmaceutiques et hydrocarbures :  

  • Où l’installer : à l’écart des habitations, bâtiments d’élevage, points d’eau naturels et à proximité du local de stockage des produits phytopharmaceutiques pour limiter leur transport et manipulation
  • Quel revêtement choisir : l’aire doit être bétonnée (béton XA2), car étanche à la charge et au gel et non glissante
  • Comment concevoir l’aire ? Elle devra comporter des rebords de 5 à 10 cm de haut afin de contenir le volume total du pulvérisateur en cas d’accident-avec une pente faible (env. %) en direction du bac de rétention (qui devra être étanche et permettre de stocker temporairement l’eau d’un lavage de pulvérisateur)

Si l’aire est à l’air libre, prévoir au niveau du point bas 2 sorties :  pour les eaux de pluie, l’autre pour la récupération des eaux souillées vers le bac de récupération ou le système de traitement-également lors du lavage des engins, prévoir une évacuation éventuelle pour le traitement des hydrocarbures

La quantité d’hydrocarbures (graisse, diesel) recueillis sur les engins est en fait un point qui surprend souvent les utilisateurs d’aires de lavage, elle est en effet non négligeable et au moins aussi polluante que le phytopharmaceutiques conventionnels ou biologiques

Le séparateur d’hydrocarbures : Rejetés dans la nature, les hydrocarbures polluent. Plus légers que l'eau, ils forment une pellicule à la surface du sol faisant barrage à la pénétration de l'oxygène. Rejeter dans un réseau d'assainissement, ils ralentissent le fonctionnement des stations d'épuration. Le séparateur d'hydrocarbures est un composant qui s'installe sur votre aire de lavage :

  • Après le bac déterreur
  • Et en amont du réseau de collecte des eaux pluviales.

Son rôle est de :

  • Retenir les graisses, l'huile ou le carburant issu du lavage de vos machines
  • Et ainsi s'affranchir de la réglementation concernant les normes de rejet en vigueur.

Ces appareils sont équipés de filtre type coalesceur.

Prévoir :

  • Un stock de réserve absorbante en cas d’accident,
  • Un tuyau pour le rinçage des bidons (ou mieux un rince bidons),
  • Un point d’eau (ou douche)
  • Et surtout des potences adaptées, réglables en hauteur, avec l’équipement clapet anti-retour-pour le lavage et le remplissage des pulvérisateurs)
  • Et mieux une douche pour se rincer en cas de projections accidentelles

 

OCEANIA environment propose l’ensemble de ces solutions :

  • De la plus simple et économique Pack R-moins de 4000€ : pour une utilisation individuelle maîtrisée (convient pour 1 à 2 pulvérisateurs), se replie après la période de traitement, ne nécessite pas d’aire bétonnée, constitué d’une bâche souple, d’une pompe et d’un Phytogest qui va déshydrater grâce à une alimentation électrique les effluents-ceux si sont stockés dans une sache et ensuite donnés à Adivalor pour traitement.
  • Aux plus élaborées (aires individuelles ou collectives bétonnées à 1 ou plusieurs pistes, commune à plusieurs utilisateurs (plus durable et confortable)

Avec tous les éléments :

  • Propres à l’aire: potences, dégrilleurs, débourbeurs, rétention, volucompteur, potence, bouchon de rétention rince bidons
  • Et accessoires : locaux et armoires pour le stockage en toute sécurité des produits phytopharmaceutiques, égouttoirs à bidons, dispositifs de rétention et l’équipement des utilisateurs (combinaisons, gants, lunettes, masques)

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