Quand on voit sur le terrain le décalage entre le discours affiché environnemental et la réalité des pratiques : florilège de ce que j'entends et vois sur le terrain tous les jours pour la gestion des effluents phyto :
- "j ai un système de traitement des effluents sous dimensionné mais pas grave si j'en ai trop-je les rejette-et sur le papier je suis aux normes " ,
- "j'ai un local de stockage de mes produits phytopharmaceutiques très mal aéré et avec poutres en bois partout, mais au moment du contrôle, c'est passé",
- "j'ai une aire de lavage avec le séparateur d'hydrocarbures mal placé, mais pas de souci, au contrôle, ils ne m'ont rien dit",
- " j'ai un système qui déborde et visiblement mal utilisé , mais pas de souci, sur le papier, je l'ai"...
- "j 'adhère à une aire de lavage remplissage collective, mais je fais le remplissage chez moi tot le matin (quid en cas de pb?) et pour le lavage , il y a trop de monde, c'est trop loin...mais pas de souci, sur le papier, j'y adhère ! et de toute façon le rejet à la parcelle de ces effluents est toujours autorisé "
Et oui le respect de l'environnement coûte beaucoup, est peu subventionné à titre individuel et ne rapporte rien, sauf être tranquille...voilà pourquoi je trouve cette initiative très très intéressante : récompenser plutôt que punir !
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Lien vers l'article https://www.mon-viti.com/articles/vie-de-lentreprise/ils-font-partie-des-premiers-viticulteurs-payes-pour-leurs-services